A. MÁRTON
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
INTRODUCTION1
Selon la littérature spécialisée2, la fibule du type de Mötschwil est le type de fibule dominant sur le
territoire de la Suisse actuelle dans la phase LT C2. Le type se forma dans un environnement géographique
bien déterminé, dans les environs de Berne, et se diffusa par la suite sur un territoire plus vaste. La recherche
a volontiers utilisé le terme « horizon de Mötschwil » pour la division de la période de La Tène moyenne
d’autres régions, la comparaison de chronologies régionales et la datation des oppida. Ceci a mené dans certain
cas à une confusion au niveau de l’évaluation du matériel archéologique : notamment des fibules ne
ressemblant même pas au type éponyme ont été datés suivant la chronologie suisse.
Dans la première partie de notre travail, nous allons essayer de définir le type en question d’après le
matériel suisse en nous basant sur un système de critères strict qui devrait nous permettre de distinguer, dans
le matériel archéologique, les variantes du type et les formes qui en dérivent.
L’analyse des différences typologiques, des produits semi-finis et la recherche des traces d’une
production locale rendront possible une délimitation plus stricte de la diffusion du type en question et des
formes apparentées, ainsi qu’une distinction plus nette entre la production locale et les pièces d’importation.
Finalement, nous allons tenter de faire la critique de la datation du type et de la notion d’« horizon de
Mötschwil » en nous appuyant sur l’examen de mobiliers funéraires.
L’HISTORIQUE DE LA RECHERCHE
C’est Frank Hodson qui, sans donner de définition précise, a baptisé ainsi ce type de fibule lors de la
publication de la nécropole de Münsingen3 (fig. 1). Avant lui, le corpus le plus important a été publié dans la
monographie de D. Viollier sur les sépultures du second âge du Fer du plateau suisse4.
C’est en partie grâce à une fibule du type de Mötschwil que Hans-Echardt Joachim a daté le mobilier
des tombes à char de Plaidt de la phase LT C2, ou, plus exactement, de la fin de celle-ci, compte tenu du
mobilier en céramique (fig. 12–16). Néanmoins, il cite parmi les analogies certaines pièces qui ne sont pas
conformes au type en question5.
En 1970, Jiří Meduna a dressé une liste des fibules qu’il rangeait sous l’étiquette de type de Mötschwil
d’après l’analyse des pièces mises au jour par les fouilles de Staré Hradisko6. Son système de classification était
fondé sur l’existence d’une partie profilée servant à joindre le pied à l’arc7. Ainsi, il ne tenait compte ni du
1 Je tiens ici à remercier M. Miklós Szabó pour son aide et ses
conseilles sans lesquels cette étude n’aurait pas pu fait.
2 Voir STÄHLI 1977, 83–91 et l’historique de la recherche.
3 HODSON 1968, 38.
4 VIOLLIER 1916, Pl. 8.
5 JOACHIM 1969, 103. Il identifie au type les pièces de Bettingen qui en représent un autre. KIMMIG 1956, Taf. 25 A. 1–2.
6 MEDUNA 1970, 57–58, j. 71, 58 ; à ce sujet voir aussi la publication importante de E. M. Šimek : ŠIMEK 1958, Obr. 20, 81.
7 « …langen und niedrigen Fibeln vom Mittellatèneschema,
deren Fuß durch eine große profilierte Klammer mit den Kopf hin
verstärkten Bügel verbunden ist. », MEDUNA 1970, 57.
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décor du pied, ni de la structure du ressort, ni de la matière de la fibule. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait
classé un nombre trop élevé de fibules dans cette catégorie8.
C’est dans la même année que M. Čižmář a aussi analysé le type en relation avec les nécropoles de
Moravie9. Tout en étant plus précise que celle de J. Meduna, sa définition englobe aussi les pièces au pied sans
décor10.
Nous devons la définition la plus précise, et qui reste toujours valable, à Benedict Stähli qui, lors de la
publication des sépultures celtes des environs de Berne11, a essayé d’établir la chronologie relative du type et de
déterminer sa diffusion en Suisse. 12
Jiří Waldhauser a examiné la chronologie et l’importance du type en relation avec le matériel
bohémien12a.
Dans la synthèse du mobilier archéologique des habitats laténiens de Moravie, Jiří Meduna a de
nouveau traité le problème de la diffusion et des circonstances de découverte des différentes pièces13. Il n’a
cependant pas fait de distinction entre les pièces en bronze et celles en fer. D’après lui, le type de Mötschwil
avait été diffusé sur le territoire s’étendant du Rhin au bassin des Carpates.
Karol Pieta a traité le sujet en analysant le mobilier archéologique de la culture de Puchov. Il a classé
dans cette catégorie des fibules en bronze, parfois en fer, et n’accordait pas d’importance particulière à l’élargissement de la liaison arc-pied14. Cependant, pas une seule des pièces qu’il présente ne peut être assimilée au
type d’une manière sûre et certaine15, ce qui, naturellement, laisse planer un doute quant à la datation du
matériel d’une région relativement éloignée. L’auteur élargit considérablement l’aire de la diffusion du type en
y assimilant de nombreuses fibules mises au jour en Slovaquie et en Yougoslavie, dont la majeure partie
semblent néanmoins appartenir à des types différents16.
Rosemarie Müller a examiné la diffusion géographique et la position chronologique des formes
dérivées du type de Mötschwil lors de l’analyse du matériel archéologique de la région du cours moyen des
rivières Elbe et Saale17. Elle a constaté avec raison que la fibule trouvée dans la sépulture n° 5 de la nécropole
de Ladeburg pouvait être ramenée en fin de compte au type de Mötschwil. Elle n’a cependant pas fait de
distinction nette entre la fibule (toujours en bronze) du type de Bingen-Hahnheim, définie par Hartmudt
Polenz, et celles en fer du cours moyen de l’Elbe et de la Saale.
La même année, au sujet de la nécropole de Manching-Steinbichel, Werner Krämer a également examiné le problème de la position chronologique du type de Mötschwil et son importance quant à l’identification
de la phase LT C218.
8 Ainsi, parmi les fibules découvertes sur le site, seule la Taf.
13.3 – et éventuellement la Taf. 13.5 – correspond au type de
Mötschwil selon des critères formels, alors que la Taf. 15.4 semble
appartenir à un autre type. Cependant, les pièces citées étant en
fer, elles ne peuvent pas être considérées comme des fibules du
type de Mötschwil au sens propre du terme, mais comme des fibules du type de Dürmentingen (voir plus bas dans le texte).
9 ČIžMÁŘ 1970, 569.
10 « …Mittellatènefibel mit niederem Bügel, der Richtung zum
Kopf erweitert ist. Der Fuß ist ungegliedert oder mit kleinen
Knötchen verziert und ist mit dem Bügel durch eine breite Klammer verbunden, die häufig an den Seiten mit plastischen Rippen
versehen ist. Die Windung hat 2 + 2 Spiralrollen, die Sehne ist
immer äußere. » ČIžMÁŘ 1970, 569.
11 STÄHLI 1977, 83–87.
12 En ce qui concerne le matériel archéologique des environs de
Berne, voir aussi : MÜLLER 1990, 34, Taf. 1.10, 219. Sa définition
sera examinée plus bas dans le texte.
12a WALDHAUSER 1979.
13 MEDUNA 1980, 114. Ne tenant pas compte de la publication
des découvertes des environs de Berne, Stähli 1977, il classe l’objet
découvert à Miroslavské Knínice (M. Znojmo, Bohême) parmi les
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fibules du type de Mötschwil, alors que le pied de ce dernier n’est
pas décoré, MEDUNA 1980, 114, Tafel 78.2, 294.
14 « Bronzene, selten eiserne Fibel mit niederem, in Richtung
zur Spiralrolle verdicktem Bügel, an welchem mit einer Klammer
der dünne Fuß, manchmal mit Andeutung einer knottenartigen
Verdickung, befestig ist. Sie weist grundsätzlich einer äußere Sehne
auf » PIETA 1982, 20.
15 PIETA 1982, Taf. I. 1–7, 143, dont seule la pièce fragmentaire
de Liptovská Cielnica-Starhrad pourrait être classée sous certaines
réserves dans la sous-catégorie est-morave.
16 Compte tenu de l’absence du décor constitué de bosses sur la
liaison arc-pied et/ou du décor globulaire sur le pied, ou à cause de
différences au niveau des proportions, les fibules suivantes sont à
ranger dans une autre catégorie : PAULIK 1957, Abb. 323.11 ;
CZERSKA 1963, Abb. 6. f, i, 305 ; WOZNIAK 1970, 92 ; TODOROVIĆ
1968, Sl. 22.3 ; MAJNARIĆ–PANDRIĆ 1970, Taf. IV. 7 10, VI. 2, LI.
11 ; PAULIK 1976, Abb. 47.4, 1972. La découverte de Čačov doit être
considérée comme une variante. La pièce de Pobedim (voir plus
bas dans le texte) n’avait pas encore été publiée.
17 MÜLLER 1985, 78.
18 KRÄMER 1985, 29.
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
281
Fig. 1. Le mobilier de la sépulture n° 193 de la nécropole de Münsingen (d’après HODSON 1968)
Dans son mémoire de maîtrise rédigé en 1988–89, Valérie Toureau a aussi traité le sujet du type en
question et de ses dérivées et, d’après la littérature spécialisée, a limité la diffusion géographique du type de
Mötschwil à la Suisse et la Bavière19.
Dans une étude consacrée à l’époque de La Tène moyenne du bassin de Neuwied, Bernd C. Oesterwind a recensé la pièces découvertes dans la région. La matière – le bronze – a joué un rôle important dans sa
définition, mais il n’a pas insisté sur la position des éléments globulaires ornant le pied20.
En 1991, dans l’analyse des fibules de Manching, Rupert Gebhard a classé le type dans le premier
groupe des fibules en bronze (fig. 17)21. Il en a distingué deux variantes, le groupe 1a renferme les pièces à arc
simple non décoré, le 1b les pièces à arc profilé (fig. 17). L’auteur les considère sans exception comme des
pièces d’importation, et appuie cette hypothèse de l’absence des traces de métallurgie du bronze à Manching
dans la phase LT C2. Il est néanmoins problématique qu’il ne considère pas le ressort à 2 + 2 spires comme un
critère majeur, et c’est ainsi qu’il range sous l’étiquette de Mötschwil une ou deux variantes dites « Armbrust »
et une autre pièce, proche typologiquement du type en question, mais qui en est néanmoins significativement
différente22. Une autre faiblesse de la classification est de ranger ici nombre de fragments dans le cas desquels
manquent les détails sensibles : le décor du pied et de la liaison arc-pied ou le ressort23. Il est également
regrettable que l’étude ignore la relation entre les fibules du type de Mötschwil et les fibules analogues en fer24,
qu’il classe simplement dans le groupe 17 des fibules en fer (fig. 18)25.
En 1993, Karol Pieta a de nouveau établi une liste de la diffusion nord-orientale du type en question26. Dans cet ouvrage, il reproduit en partie la liste de 1980 qu’il complète d’objets pour la plupart inédits. Il
ne fait toujours pas de distinction entre pièces en bronze et en fer, et inclut de nombreuses fibules fragmentaires, dont le pied fait défaut, et qu’on ne peut ainsi pas classer avec précision.
Lors de l’analyse des fibules découvertes aux Arènes (département de l’Indre), Valéry Reigneaud
a rangé sous l’étiquette de type de Mötschwil le type de Bingen-Hahnheim et plusieurs autres types dérivés
(fig. 25)27.
Anne Colin, dans son étude chronologique des oppida de la Gaule non méditerranéenne, les considère comme un type de fibule caractéristique de la première phase des oppida28. Néanmoins, elle n’a pas
distingué non plus les pièces en fer et en bronze29.
TOUREAU 1988–1989, 13.
« langgestreckte Bronzefibeln vom Mittellatèneschema mit
unterer Sehne, vierschleifiger Spiralkonstruktion und knottenverzierten Fuß und Bügel », OESTERWIND 1991, 249.
21 GEBHARD 1991, 7–8, Taf. 2.22–35.
22 GEBHARD 1991, Taf. 2.22, 31 ; la pièce Taf. 2.35, fragmentaire,
est peut-être aussi une variante « Armbrust ».
23 GEBHARD 1991, Taf. 2. 25–26, 29, 32–35.
19
20
24
GEBHARD 1991, Taf. 25. 380, 391, Taf. 26. 392, Taf. 28. 423,
428.
25
26
27
28
29
Gebhard 1991, 17.
PIETA 1993, 55–56.
REIGNEAUD 1994, 43, Planche 12, 45.
COLIN 1998, 90–91.
COLIN 1998, 156.
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Fig. 2. Le mobilier des sépultures n° 3 et 4 de Bern-Morgenstrasse et nº 3 de Bern-Cedernstrasse (d’après STÄHLI 1977, Taf. 27)
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Fig. 3. Le mobilier des sépultures n° 1 et 2 de Bern-Morgenstrasse (d’après STÄHLI 1977, Taf. 25)
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Fig. 4. Le mobilier des sépultures n° 1 et 3 et 5 de Bern-Reichenbachstrasse (d’après STÄHLI 1977, Taf. 13)
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Fig. 5. Le mobilier des sépultures n° 9 et 10 de Bern-Reichenbachstrasse (d’après STÄHLI 1977, Taf. 15)
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Fig. 6. Le mobilier de la sépulture n° 2 de Bern-Tiefenauspital (d’après STÄHLI 1977, Taf. 21)
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Fig. 7. Le mobilier des sépultures nº 11 de Bern-Thormannmätteliweg et n° 1 de Bern-Tiefenauspital (d’après STÄHLI 1977, Taf. 20)
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Fig. 8. Les différentes variantes du décor des fibules du type de Mötschwil (d’après STÄHLI 1977, Taf. 3)
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LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL (fig. 27)
D’après Frank Roy Hodson et Benedicht Stähli, le type de fibule peut être défini de la façon
suivante30:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Toutes les fibules sont en bronze.
Ressort symétrique à 2 + 2 spires internes.
Arc large, élongé, souvent facetté, à section circulaire, qui se rétrécit du côté du porte-ardillon.
Porte-ardillon court.
Pied recourbé dans un angle aigu, généralement à décor simple.
Le pied est joint à l’arc par une agrafe ornée d’un élément globulaire.
Les précisions suivantes peuvent compléter la définition :
7. Les éléments (globulaires, cylindriques ou en forme de perle) du décor du pied se situent toujours
les uns à côté des autres31.
Seules les fibules répondant à l’ensemble de ces critères peuvent être classées dans cette catégorie. Le
centre de l’aire de répartition des fibules du type de Mötschwil32 (voir la carte de fig. 27) correspond aux environs de Berne, ce qui nous autorise à considérer cette zone comme le berceau du type en question. La présence de certaines pièces dans d’autres régions de Suisse – par ex. celle d’Evolène (canton de Wallis) – est
également expliquée par l’influence des environs de Berne33. Cette hypothèse est corroborée par le motif
triangulaire gravé ornant la pièce d’Evolène, qu’on peut considérer comme une variante « provinciale » du
décor des fibules des environs de Berne. Ce type est présent dans le sud de la Bavière, en Rhénanie, en
Moravie, en haute Silésie et en Hongrie, à Velem–Szentvid. Le site se trouvant le plus au nord est celui de la
fibule de Berlin, et une pièce présentant des analogies étroites a aussi été découverte en Champagne. Bien que
peu de produits semi-finis ou défectueux aient été mis au jour, nous supposons que des fibules du type de
Mötschwil furent produites dans tous les centres majeurs de son aire de répartition (Rhénanie, Bavière,
Moravie, nord de la Transdanubie). Les rares produits défectueux sont les suivants : dans le cas de la fibule de
Bern-Tiefenau, le fil utilisé pour les spires est resté dans le ressort, à l’instar de la pièce de Hrazany (fig. 21.7).
Les fibules des sépultures n° 4, 1 et 2 de Bern-Cedernstrasse (fig. 2, Grab 4.1–2 ; fig. 8.1) sont presque identiques, elles furent sans doute exécutées dans le même atelier. Un produit semi-fini (fig. 21.19) – orné du motif
triangulaire gravé caractéristique du sous-groupe suisse – a été découvert au nord de Manching, à BerchingPollanten34. Une pièce trouvée à Manching pourrait éventuellement être interprétée comme un produit semifini (fig. 17.30)35.
Le type peut être divisé en trois sous-groupes. Le sous-groupe suisse se caractérise par une forme
allongée et dynamique. L’arc peut être sans décor36, nervuré37, orné de rainures38 ou de motifs gravés. La
variante la plus simple du décor gravé est constituée de deux triangles antithétiques39 ; parfois les triangles sont
reliés par une zone ornée de motifs obliques gravés40. Sur des variantes, il y a, d’un côté, un triangle gravé,
HODSON 1968, 38 ; STÄHLI 1977, 83.
C’est ce qui permet de les distinguer des dérivées don’t le pied
est orné de 3 à 4 éléments globulaires éparpillés.
32 Voir en annexe la liste des sites.
33 PEYER 1980, 62.
34 FISCHER–RIECKHOFF -PAULI–SPINDLER 1984, 360, Abb. 37.55,
360.
35 GEBHARDT 1991, Taf. 2, 30.
36 Stettlen-Deisswil ; Wylerfeld N. 2 (fig. 8./8) ; Bern-Morgenstrasse Grab 1 N. 5 (fig. 3, Grab 1.2–3, 5–6 ; fig. 8.15, 18, 25, 26) ;
30
31
Bern-Tiefenauspital Grab 1 (fig. 8.21) ; Bern-Tiefenauspital Grab 2
N. 4, 6 (fig. 6.4, 6 ; fig. 8.17).
37 Bern-Morgenstrasse Grab 3, N. 1 (fig. 2, Grab 3.1 ; fig. 8.14).
38 Berne, Viollier 1916, Pl. 8. 301; Aaregg N. 6 (fig 8.11).
39 Berne, Viollier 1916, Pl. 8. 296, 302 ; Bern-Tiefenau « Massenfund » ; Evolène ; Schärloch (fig. 8.12).
40 Münsingen Tomb 193 (fig. 1/611) ; Mettmenstetten, Viollier
1916, Pl. 8. 303 ; Bern-Tiefenauspital Grab 2 N. 5 (fig. 6.5 ; fig. 8.7) ;
Bern-Morgenstrasse Grab 4.
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290
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et, de l’autre, une ou plusieurs bandes gravées, ornées dans certains cas de motifs obliques gravés41. Il est
intéressant de mentionner ici le décor de la pièce n° 1 de Wylerfeld (fig. 8.8) : l’orientation des deux triangles
est identique, la fibule est ornée de lignes gravées parallèles qu’on retrouve aussi sur la liaison arc-pied et qu’on
peut considérer selon toute probabilité comme une variante des triangles antithétiques habituels42. Citons
également un autre type sur lequel l’arc est décoré d’entailles obliques qui peuvent se combiner avec des
triangles43. Le décor du pied est sujet à maintes variations, il peut être orné d’une44, de deux45 voire de trois
éléments globulaires46 dont celui du milieux47 – ou parfois les deux autres48 – est décoré d’un motif linéaire
gravé en spirale.
Le deuxième sous-groupe comprend les fibules du type de Mötschwil du sud de la Bavière et de la
Rhénanie. Les arcs sont en général sans décor, parfois nervurés, on connaît une pièce à décor gravé. La fibule
est allongée et dynamique, le décor du pied est simple, mais moins schématique que sur les pièces du sousgroupe morave. L’étroite parenté typologique qui les lie aux fibules des régions suisses témoigne d’une influence directe. Il n’est pas exclu que des mouvements de populations aient aussi joué un rôle dans la diffusion
du type, étant donné que l’utilisation continue des nécropoles de la région bernoise dans les phases LT C1/C2
n’a pas pu être démontrée49 : la dernière phase de plusieurs d’entre elles (par ex. Münsingen, Stettlen-Deisswill)
peut être datée justement grâce à ce type de fibule.
Le troisième sous-groupe, celui de Moravie, se caractérise par des fibules relativement courtes (7 à 9
cm), munies d’un arc large sans décor (voir par ex. les deux pièces de Mistřín, fig. 21.3–4). Le pied est orné
d’un petit élément globulaire, à l’exception de la fibule n° 2 de Nowa Cerekwia (fig. 21.5) dont le pied est
décoré de deux petites bosses situées l’une à côté de l’autre. La majeure partie des découvertes de ce type
proviennent de Moravie, mais on en a également trouvé dans le nord de la Bohême et en Pologne. C’est
probablement de Rhénanie que ce type de fibule arriva en Moravie. Cette hypothèse est corroborée, d’une
part, par l’absence de pièces caractéristiques des régions suisses dans le matériel archéologique morave, et
d’autre part, par le fait que ce sous-groupe comprend aussi des fibules en fer du type de Mötschwil-Dürmentingen, caractéristiques de la Rhénanie. Les fibules moraves courtes et simples présentent des analogies
évidentes avec le matériel rhénan, ce qui témoigne peut-être de la persistance des relations – impliquant éventuellement la migration de groupes originaires de Rhénanie – qui existaient depuis la phase LT B150. Les
analogies les plus évidentes des pièces découvertes en haute Silésie (Nowa Cerekwia) (fig. 21.5) peuvent être
retrouvées dans le matériel de Moravie. Dans leur ensemble, les découvertes laténiennes de haute Silésie
reflètent des relations étroites avec la Moravie51. L’apparition de la fibule en question en haute Silésie
témoigne non seulement des rapports entre l’habitat occupé dès la phase LT C152 et la Moravie53, mais – vu
qu’il s’agissait d’une enclave54 celtique – semble également indiquer que les Celtes qui s’établirent dans la
région étaient sans doute originaires de Moravie55.
41 Aaregg N. 5, N. 7 (fig. 8.10, 13) ; Bern-Tiefenauspital Grab 2
N. 7 (fig. 6.7 ; fig. 8.9).
42 Bern-Cedernstrasse Grab. 4, N. 1–2 (fig. 2, Grab 4. 1–2 ; fig.
8.1) : on y retrouve la composition originelle avec les triangles antithétiques accompagnés d’un motif gravé.
43 Bern-Tiefenauspital Grab 2 N. 1–3 (fig. 6.1–3 ; fig. 8.3, 6, 9).
44 Aaregg (fig. 8./11 ; Morgenstrasse Grab 1 (fig. 8.25).
45 Tiefenauspital Grab 2 (fig. 8.17).
46 Bern-Tiefenauspital Grab 1 (fig. 8.23) ; Bern-Tiefenauspital
Grab 2 (fig. 8.3,7,9) ; Bern-Morgenstrasse Grab 1 (fig. 8.15, 18, 26).
47 Bern-Cedernstrasse Grab 4 (fig. 8.1) ; Aaregg (fig. 8.10) ; BernReichenbachstrasse Grab 3 (fig. 8.19) ; Bern-Tiefenauspital Grab 1
(fig. 8.21) ; Wylerfeld (fig. 8.8, 20) ; Bern-Morgenstrasse Grab 4.
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48 Bern-Tiefenauspital Grab 2 (fig. 8.5) ; Bern-Reichenbachstrasse Grab 1 (fig. 8.16) et Bern-Tiefenau « Massenfund ».
49 STÄHLI 1977, 152.
50 ČIžMÁŘ 1995, 70–71.
51 WOZNIAK 1970, 257.
52 WOZNIAK 1992, 13.
53 MEDUNA 1980, 165–166.
54 WOZNIAK 1992, Abb. 1, 10.
55 WOZNIAK 1970, 264.
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
291
Dans l’état actuel de nos connaissances, le type de fibule en question fut porté surtout par des
femmes56, et, parfois, par des hommes57, alors qu’il a aussi été retrouvé dans la sépulture d’un enfant58.
La phase LT C2, surtout vers sa fin, se caractérise par une grande variété de formes de fibules, y
compris celles qui dérivent du type de Mötschwil.
La variante de Mötschwil-Armbrust (fig. 28)
Le type a été décrit par Benedicht Stähli59. Il correspond dans tous les détails à la fibule de Mötschwil,
à l’exception du nombre de spires qui, dans l’état actuel de nos connaissances, peut aller jusqu’à 22, au lieu de
2 + 2. Le type peut être défini de la façon suivante :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Toutes les fibules sont en bronze.
Le ressort symétrique est constitué de minimum 3 + 3, maximum 11 + 11 spires internes.
L’arc est allongé et large, à section circulaire ; dans certains cas, il se rétrécit du côté du porte-ardillon.
Le porte-ardillon est court.
Le pied est recourbé dans un angle aigu vers l’arc sans décor ou à décor simple.
Le pied est joint à l’arc par une agrafe ornée d’un élément globulaire.
Les éléments (globulaires, cylindriques ou en forme de perle) du décor du pied se situent toujours
les uns à côté des autres60.
Les fibules rangées dans cette catégorie ont été découvertes61 à Berne et dans ses environs, à
Manching, à Velem-Szentvid et à Budapest-Corvin tér62.
D’un point de vue chronologique, il appartient au même horizon que les fibules du type de Mötschwil : les deux types ont été découverts ensemble dans plusieurs sépultures63.
Variante de Mötschwil-Dürmentingen (fig. 21.9–11)
Nous avons décrit ce type de fibule d’après la pièce la plus caractéristique mise au jour à Dürmentingen (fig. 21.10). Du point de vue de leur forme et de leur décor, elles correspondent exactement aux fibules
du type de Mötschwil, mais elles sont toujours en fer. Le type peut être défini de la façon suivante:
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Fibules exclusivement en fer.
Ressort à deux fois deux spires symétriques internes.
Arc large et allongé, à section circulaire, qui se rétrécit du côté du porte-ardillon.
Porte-ardillon court.
Pied recourbé dans un angle aigu vers l’arc sans décor.
Le pied est joint à l’arc par une agrafe ornée d’un élément globulaire.
Les éléments du décor du pied se situent toujours les uns à côté des autres.
56 La fibule a été découverte dans des sépultures féminines :
Manching-Steinbichel Grab 1, 37, 39 (fig. 9–11), Münsingen Tomb
193 (fig. 1), Bern-Tiefenauspital, Frauengrab 3 et Grab 2; BernMorgenstrasse Grab 3 (fig. 2, Grab 3.1 ; fig. 8.14), mais la pièce de
Plaidt, compte tenu des armes déposées dans la tombe, devait
appartenir à un homme, cependant le contexte archéologique n’a
pas été relevé d’une manière suffisamment nette (VAN ENDERT
1987) (fig. 12–16). C’est pourquoi elle est citée par Ludwig Berger
parmi les mobiliers funéraires féminins, BERGER 1974, 63.
57 La fibule a été découverte dans des sépultures masculines :
Bern-Reichenbachstrasse Grab 3, Stähli 1977, 84 (fig. 4, Grab 3) ;
Stettlen-Deisswil Grab 34a, REY 1999, 144.
Manching-Steinbichel Grab 8; KRÄMER 1985, 75–76, Taf. 2.
STÄHLI 1977, 84, 87, Taf. 2. 18–27.
60 C’est ce qui les distingue des dérivées don’t le pied est ornée
de 3 à 4 éléments globulaires éparpillés.
61 Voir annexe.
62 HABLE 1999, 118.
63 Bern-Morgenstrasse (canton de Berne) Grab 1, STÄHLI 1977,
Taf. 25 (fig. 3, Grab 1) ; Muri-Mettlengut (canton de Berne) Grab 2;
Mötschwil (canton de Berne) Grab 2, 3, 4, 5; Worb-Richtigen
(canton de Berne), Grab 9, STÄHLI 1977, 87.
58
59
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
292
A. MÁRTON
Les pièces qu’on peut classer dans cette catégorie se diffusèrent en Rhénanie, en Bavière et en Moravie (fig. 29). Le type avait vraisemblablement été créé en Bavière ou en Rhénanie où des variantes en question
ont été découvertes en compagnie de fibules du type de Mötschwil en bronze, notamment à Berching
Pollanten (fig. 21.6 en bronze et fig. 21.9 en fer) et Manching64. Ces régions sont probablement à considérer
comme la source d’inspiration de la fibule découverte à Staré Hradisko en Moravie (fig. 21.11). Cette variante
ne peut pas être datée sans ambiguïté, mais elle remonte sans doute au même horizon que les pièces en
bronze.
Variante de Mötschwil-Valle di Susa (fig. 21.12–15)
D’après la pièce trouvée dans la Valle di Susa, cette variante peut être définie de la façon suivante
(fig. 21.14) :
1.
2.
3.
4.
5.
Fibules exclusivement en bronze.
Ressort à deux fois deux spires symétriques internes.
Arc large et allongé, à section circulaire, qui se rétrécit du côté du porte-ardillon.
Porte-ardillon court.
Pied recourbé dans un angle aigu, orné de 2 à 3 éléments globulaires, éloignés les uns par rapport
aux autres.
6. Le pied est joint à l’arc par une agrafe ornée d’un élément globulaire.
Ce type a été découvert en Suisse, en Hongrie, dans le nord de la Transdanubie, et en Moravie (fig.
30). La pièce éponyme provient de la Vallée de Suse dans le Piémont (fig. 21.14) ; nous avons opté pour elle, car
la fibule en question est fidèle aux proportions du type de Mötschwil, et le motif triangulaire gravé sur l’arc
reproduit avec exactitude le décor des fibules suisses65. L’objet mis au jour dans les environs de Székesfehérvár
semble aussi appartenir à cette catégorie : ses proportions et le décor reproduisent fidèlement ceux du prototype suisse, mais l’arc et le porte-ardillon sont ornés d’un décor gravé inhabituel, et les éléments globulaires du
pied présentent un motif torsadé gravé66. Le porte-ardillon de la fibule de Čačov est décoré de triangles
gravés67. Une pièce mise au jour à Velem–Szentvid68 est ornée du motif torsadé gravé caractéristique des
fibules de Mötschwil, alors que sur les éléments globulaires et l’arc, on retrouve un décor dérivé de la bande
traversée de rainures qui sépare habituellement les triangles antithétiques (fig. 21.15). La pièce de Frauenberg
(fig. 23) illustre l’évolution du type : le motif torsadé ornant les éléments globulaires s’élargit graduellement du
côté du porte-ardillon69. Cette pièce sert de transition vers la variant dite de Mötschwil-Gemeinlebarn décrite
par Dragan Božič (fig. 22)70. Il serait préférable de parler plutôt de type de Gemeinlebarn, étant donné que sa
structure et position chronologique le distinguent clairement du prototype71. Les fibules de Velem-Szentvid
présentent les mêmes caractéristiques que celle de Frauenberg. Les éléments globulaires sont de plus en plus
grands, la fibule raccourcit et devient plus arqué72. En fin de compte, la fibule du type de Velem-Szentvid
pourrait aussi être considérée comme une dérivée de la variante de Mötschwil-Valle di Susa73.
64 Gebhard 17. Il s’agit de pièces qu’on peut ranger sous le type
en question, GEBHARD 1991, 18, Abb. 6.19.
65 M. GAMBARI 1995, Fig. 2.b, 86.
66 La forme et le décor de d’une fibule trouvée à Ziherlova
Ploščad – Ptuj – (fig. 22.1) présentent de telles analogies qu’il est
probable que les deux pièces furent exécutés par le même atelier
ou des ateliers étroitement liés. Cependant, son état fragmentaire
ne permet pas de la classer sans ambiguïté parmi les fibules de
Mötschwil. BOžIČ 1993, 196, Sl. 4.1, 196 (classé parmi les fibules de
Mötschwil).
67 ZACHAR 1972, Tab. X.1, 86.
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
68
69
70
71
MISKE 1898, N. 27 ; Miske 1908, Pl. XL.8.
PUHM 1997, 222, N.2, 223.
BOžIČ 1991, 196–197, 203, Sl. 4, 196 (fig. 22).
Ce type peut être daté de la phase LT C2-D. BOžIČ 1991, 197,
203.
72 ZACHAR 1974, Obr. 3, 68, mais en ce qui concerne l’évolution
typologique, il faut intervertir l’ordre de « a » et « b » (fig. 24).
73 La pièce des Arènes, ornée de larges motifs moulés, reflète
aussi une évolution analogue. REIGNEAUD 1994, Pl. 12.2, 45 (fig.
26).
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
293
Une pièce analogue, en fer, a été découverte dans la sépulture n° 17 de la nécropole de MünchenObermenzing74.
D’après la littérature, nous pouvons dater le groupe en question de la phase LT C275. Aucun mobilier
funéraire ne permet de dater la variante d’une manière univoque, mais les pièces analogues à celle de Mötschwil appartiennent sans doute au même horizon76, alors que celles servant de transition vers les types de
Velem–Szentvid et de Gemeinlebarn, plus récentes, remontent probablement à la phase LT C2.
LA FIBULE DU TYPE DE BINGEN-HAHNHEIM
Ce type a été défini par Hartmudt Polenz lors de l’analyse du mobilier archéologique de la nécropole
de Dietzenbach (district d’Offenbach am Main, Allemagne) (fig. 25)77:
1. Fibules exclusivement en bronze.
2. Ressort à 2 + 2 spires internes.
3. Elles sont courtes : certaines dépassent à peine 3 à 4 cm.
4. Le décor globulaire du pied est remplacé par des rainures.
Elle fait son apparition dans des régions où le type de Mötschwil est également connu. La plupart ont
été mises au jour en Rhénanie et à Velem-Szentvid (fig. 32). C’est un type qui dérive de la fibule de Mötschwil.
Nous pouvons citer la pièce de Wargemoulin (fig. 21.16) dont l’arc et le pied sont déjà ornés de rainures, mais
sur le pied de laquelle l’élément globulaire est toujours présent.
Le pied de ces fibules courtes en bronze est généralement décoré de rainures et non pas d’éléments
globulaires78. Le type en question date vraisemblablement de la fin de la phase LT C2, et persiste éventuellement jusqu’au début de LT D179. Ce type a été découvert exclusivement dans des sépultures féminines80.
La fibule du type de Gaillard (fig. 31)
Nous avons désigné une fibule découverte à Gaillard (Savoie) pour éponyme.
1. Fibules exclusivement en bronze.
2. Ressort à 2 + 2 spires internes.
3. Corps fin, arc étroit, il manque l’élément globulaire à la liaison pied-arc.
4. Pied à élément globulaire, fidèle au décor originel.
KRÄMER 1985, 123, Taf. 61.13.
OESTERWIND 1991, 249 ; Philippo M. Gambiari l’identifie au
type de Mötschwil, et cite l’analogie de la fibule de la sépulture
n° 193 de la nécropole de Münsingen : voir Gambiari 1995, j. 20,
80, et la date de la fin de LT B2 ou du début de C1, M. GAMBIARI
1995, 80 ; selon des critères formels, la fibule doit dater plutôt de la
phase LT C2.
76 Voir plus bas dans le texte.
77 POLENZ 1971, 35 ; Une fibule proche de cette type, mais plus
elongée et en fer, Dobova Tombe 19, GUSTIN 1984, 331, Abb. 21. 1–
2.
78 C’est à dire que les pièces des sépultures Grab 28 de Gleina
(district de Nebra, Bez. Halle) et Grab 40, 44 de Trajuhn (district
de Wittenberg, Bez. Halle) n’auraient pas dû être classées dans
74
75
cette catégorie, étant donné qu’elles ne présentent pas de rainures,
MÜLLER 1985, 78, Taf. 50.6, 84.17, 85.4. Elles peuvent être considérées à la rigueur comme des dérivées du type datant de la phase
LT D1.
79 Le bracelet en verre de la sépulture de Gau-Odernheim est
atypique, la fibule présente le schéma caractéristque de LTC,
tandis que les céramiques sont de type LT D1, Miron, Abb. 5. 163,
ainsi, la sépulture semble dater du début de LT C2/D1–D1. Le
contexte archéologique est le même que celui de la petite fibule de
Nauheim, POLENZ 1971, 35, 441–42. Ce type de fibule a été daté,
de manière injustifiée, de la transition LT C2–D1 par TOUREAU
1988–1989, 13.
80 POLENZ 1971, 42.
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
294
A. MÁRTON
Le type a été découvert81 en Suisse, en Haute-Savoie, à Gaillard et à Wetterau (fig. 21.17–18)82. Nous ne
connaissons aucun mobilier funéraire permettant de le dater sans ambiguïté, mais, selon des critères formels,
il semble remonter à la phase LT C2.
LA POSITION CHRONOLOGIQUE DE LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
Outre des céramiques et des perles d’ambre, les fibules de ce type ont été mises au jour en compagnie
des mobiliers funéraires suivants :
Accessoires de chars
La fibule en question et des pièces de chars n’ont été découvertes ensemble que dans la tombe de
Plaidt (fig. 14–16)83 où on avait vraisemblablement déposé plusieurs chars. Les chevilles à butée en forme de
croissant sont caractéristiques de toute la phase LT C-LT D84. Les fragments de mors ne permettent pas non
plus une datation plus fine85. Les autres pièces son fragmentaires ou atypiques.
Armes
Elle a été découverte en compagnie d’armes dans deux sépultures. L’umbo86 trouvé dans la tombe de
Plaidt est fragmentaire (fig. 14.6), mais il semble appartenir au type IV de Rapin, qui fait son apparition dans la
phase LT C1 et persiste encore dans la phase LT C287. L’épée et le fourreau faisant partie du mobilier sont
fragmentaires, il manque la bouterolle (fig. 13.7–8)88. La pièce de suspension est du type GSA 6 qu’on peut
retrouvers dans les groupes GSA 5 et 6. Le fourreau se rétrécit davantage que sur ceux du groupe 6 et
ressemble plutôt aux fourreaux du type 5, mais l’entrée en arc raide rappelle l’exécution des pièces du type 689.
Il est impossible de classer avec précision les pointes de lance découvertes dans la sépulture (fig. 13.1–3, 6)90.
L’épée de la tombe n° 3 de Bern-Reichenbachstrasse est fragmentaire91 (fig. 4, Grab 3.2), il manque la
majeure partie du fourreau, donc, il est impossible d’indiquer une position chronologique précise au sein de la
phase LT C. L’umbo représente probablement le type GSA IV92. La pointe de lance appartient au type GSA I
qui persiste jusqu’en LT B-LT D93.
Voir l’annexe.
Sites : Bruckhöbel (Allemagne) ; Schönberger 1952, 111, Taf.
1.15; Gaillard (France, Haute-Savoie), BOCQUET 1991, 108, Fig.
3.17, 99 ; WILLIGENS 1991, 167, Pl. XXVI.87, 222. Remarque : les
circonstances de la découverte : inconnues, WILLIGENS 1991, 167,
contrairement à BOCQUET 1991, 108, mais la datation est correcte,
contrairement à WILLIGENS 1991 qui la considère comme une
pseudo-fibule LT II; Lämmerspiel (Allemagne), SCHÖNBERGER
1952, N. 2, 125, Taf. 1.1.
83 VAN ENDERT 1987, Taf. 25.
84 SCHÖNFELDER 2000, 196–198.
81
85
82
86
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87
88
89
90
91
92
93
133.
SCHÖNFELDER 2000, 273–277.
VAN ENDERT 1987, Taf. 27.6.
BRUNAUX-RAPIN 1988, 80–81, Fig. 39, 78.
VAN ENDERT 1987, Taf. 28.7–8.
LEJARS 1994, 30, 36–37, 57.
VAN ENDERT 1987, Taf. 28.1–6.
STÄHLI 1977, Taf. 13.
STÄHLI 1977, Taf. 13 ; BRUNAUX-RAPIN 1988, 80–81.
STÄHLI 1977, Taf. 13 ; BRUNAUX-RAPIN 1988, Fig. 66, 132,
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
295
Fig. 9. Le mobilier de la sépulture n° 1 de Manching–Steinbichel (d’après KRÄMER 1985, Taf. 1)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
296
A. MÁRTON
Fig. 10. Le mobilier de la sépulture n° 37 de Manching–Steinbichel (d’après KRÄMER 1985, Taf. 23)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
297
Fig. 11. Le mobilier de la sépulture n° 39 de Manching–Steinbichel (d’après KRÄMER 1985, Taf. 25)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
298
A. MÁRTON
Fig. 12. Le mobilier des tombes à char de Plaidt (d’après JOACHIM 1969, Abb. 1)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
299
Fig. 13. Le mobilier des tombes à char de Plaidt (d’après JOACHIM 1969, Abb. 2)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
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A. MÁRTON
Fig. 14. Le mobilier des tombes à char de Plaidt (d’après JOACHIM 1969, Abb. 3)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
301
Fig. 15. Le mobilier des tombes à char de Plaidt (d’après JOACHIM 1969, Abb. 4)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
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A. MÁRTON
Fig. 16. Le mobilier des tombes à char de Plaidt (d’après JOACHIM 1969, Abb. 5)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
303
Bracelets en bronze
La fibule a été découverte dans la sépulture n° 1 de Manching-Steinbichel en compagnie d’un bracelet
creux en bronze (fig. 9.4)94, dans la sépulture n° 39, il y avait aussi un bracelet creux en bronze à décor gravé et
un bracelet en fil de bronze torsadé (fig. 10.8, 13)95 ; le mobilier de la sépulture 37 comprenait une pièce
analogue96. Ils semblent dater de la phase LT C, mais aucun ne peut être daté avec plus de précision97. Un
bracelet creux en bronze analogue a été mis au jour dans la sépulture de Langdorf98.
Bracelets en verre
En Suisse, elle a été découverte en compagnie de bracelets en verre dans la sépulture n° 1 de BernMorgenstrasse99 (fig. 3, Grab 1.11–12 ; fig. 8.2) et dans la sépulture n° 2 de Bern-Tiefenauspital100 (fig. 6.8), alors
qu’une variante de Mötschwil-Valle di Susa a aussi été mise au jour dans la sépulture n° 10 de Bern-Reichenbachstrasse101 auprès d’un bracelet en verre (fig. 5, Grab 10.1). Ces objets de parure ont été datés sans
exception de la phase LT C2102, mais étant donné qu’on s’était servi des fibules pour leur datation, nous ne
pouvons pas les utiliser pour l’éclaircissement de la position chronologique du type de fibule en question103.
En Bavière, les deux types d’objets ont été découverts ensemble dans trois sépultures : ManchingSteinbichel, sépultures n° 1104 (fig. 9.2), n° 37105 (fig. 10.13) et n° 39106 (fig. 11.13–15). Le bracelet de la sépulture
n° 1 peut être daté, d’après Gebhard, de LT C1b, alors que celui de la sépulture n° 37 de LT C2107. Le bracelet
en verre de la sépulture de Langdorf108 peut être daté de la phase LT C2109.
Colliers de perles en verre
Elle a été mise au jour avec un collier de perles en verre dans la sépulture n 1110 de Manching-Steinbichel (fig. 9.6). Ces colliers ne peuvent pas être datés avec précision au sein de la phase LT C111.
Ceintures féminines à décor émaillé
Dans deux sépultures, la fibule a été découverte en compagnie d’une ceinture féminine: ManchingSteinbichel, sépultures n° 1112 (fig. 9.7) et n° 37113 (fig. 10.1). Les ceintures en question étant caractéristiques de
toute la période LT C114, elles ne permettent pas de datation plus fine.
KRÄMER 1985, Taf. 1.4.
KRÄMER 1985, Taf. 25.9 et 12.
96 KRÄMER 1985, Taf. 23.8.
97 KRÄMER 1985, 27.
98 POLENZ 1982, Abb. 10.11, 73.
99 GEBHARD 1989, Reihe 27, Form 20.
100 GEBHARD 1989, Reihe 27, Form 20.
101 GEBHARD 1989, Abb. 52.5.
102 GEBHARD 1989, 62.
103 GEBHARD 1989, 61.
104 CHALLET 1992, Nr. 4.b.7, 85, Fig. 41, 88 ; GEBHARD 1989,
Reihe 14, Form 24.
105 CHALLET 1992, Nr. 4.b.5, 85, Fig. 39, 86.
106 GEBHARD 1989, Reihe 27, Form 20 et Reihe 31, Form 51.
107 GEBHARD 1989, 50–55.
94
95
POLENZ 1982, Abb. 10.12, 73, 74.
GEBHARD 1989, 54.
110 KRÄMER 1985, Taf. 1.6.
111 Manching-Steinbichel Grab 18, avec un bracelet en verre LT
C1b, KRÄMER 1985, Taf. 9.4, pour la datation du le bracelet en
verre, Taf. 9.3, Gebhard 1989, type Abb. 50.7 ; Grab 12, LT C2, avec
un bracelet en verre, KRÄMER 1985, Taf. 5.2, pour la datation du
bracelet en verre, Taf. 5.6, Gebhard 1989, Abb. 52.5, 132 ; Grab 39,
avec un bracelet en verre LT C2, KRÄMER 1985, Taf. 25.7; pour les
bracelets en verre : KRÄMER 1985, Taf. 25. 13–15, pour la datation :
GEBHARD 1989, Abb. 51.4, 131, Abb. 52.5, 132.
112 CHALLET 1992, Nr. 4.b.7, 85, Fig. 41, 88.
113 CHALLET 1992, Nr. 4.b.5, 85, Fig. 39, 86.
114 CHALLET 1992, 106–107.
108
109
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
304
A. MÁRTON
Fibules
Dans la sépulture n° 1 de Bern-Morgenstrasse, elle a été mise au jour en compagnie de 3 fibules du
type de Mötschwil-Armbrust (fig. 3, Grab 1.7–9)115. Dans la sépulture de Langdorf, elle était accompagnée de
deux fibules du schéma LT C2. A Manching-Steinbichel, dans la sépulture n° 1, elle était accompagnée de
deux petites fibules fragmentaires en fer de l’époque de La Tène moyenne116, dans la sépulture n° 39 de six
petites fibules fragmentaires en fer également de La Tène moyenne (fig. 11.2–6)117. Dans la sépulture de
Stettlen-Dreisswill, elle a été mise au jour en compagnie de deux petites fibules de La Tène moyenne et vraisemblablement d’une grande fibule datant de la même période (fig. 18)118. Les petites fibules en fer de La Tène
moyenne au ressort plus large font leur apparition dès l’horizon 6 de Gebhard119.
Anneaux
Le mobilier de la sépulture n° 1 de Bern-Morgenstrasse comprenait aussi un anneau spiralé en or (fig.
3, Grab 1.10)120. Compte tenu de sa forme (forme 620) et de sa teneur en or, celui-ci peut être daté de la phase
LT C1, ou, éventuellement, de la phase intermédiaire LT C1/C2121. Cela concerne également le large anneau
spiralé de la sépulture n° 3 de Bern-Morgenstrasse (fig. 2, Grab 3.4)122.
Monnaies
La fibule dans la sépulture de Langdorf était accompagnée d’un quart de statère d’or du type d’Unterentfelden. Le type en question date du deuxième quart du IIe siècle123.
CONCLUSION
L’éclaircissement de la position chronologique est loin d’être facilité par le fait que dans la plupart des
cas, le type de fibule en question a été découvert dans des sépultures féminines dont le mobilier est généralement plus difficile à dater. La position chronologique relative de la fibule dans la nécropole de Münsingen
permet de la dater de la fin de la phase LT C1, de la période de transition LT C1/C2 ou, éventuellement, du
début de LT C2124.
Parmi les objets déposés dans les mêmes tombes que les fibules en question, les plus anciens sont les
bracelets en verre et les anneaux spiralés datant de la phase LT C1b qui correspond à l’horizon 7 de Gebhard ;
ce dernier, du point de vue de la chronologie absolue, peut être placé entre 220/210 et 175–165125. L’anneau en
or de la sépulture n° 1 de Bern-Morgenstrasse ne facilite pas considérablement la datation, étant donné que les
objets de parure en métaux précieux peuvent être utilisés pendant très longtemps. Dans la sépulture de Langdorf, elle est accompagnée d’une monnaie frappée entre 175–150126. C’est une femme âgée de 30 à 40 ans qui y
fut enterrée, néanmoins, nous ne pouvons pas savoir si le mobilier funéraire, dont la fibule, correspondait à la
dernière mode ou non. Les bracelets LT C2 datent d’entre 175/165 et 125/115127. Cependant, le fait que la
115 Cette fibule a été découverte dans l’horizon V de la nécropole
de Münsingen, HODSON 1968, T.190, 162.
116 KRÄMER 1985, Taf.23.3 3–4.
117 KRÄMER 1985, Taf. 25.2–6a–b.
118 REY 1999, Taf. 9. 34.a, 76–79.
119 GEBHARD 1989, 112.
120 WALDHAUSER 1998, Nr. 37, 115.
121 WALDHAUSER 1998, Tab. 10, 102.
122 STÄHLI 1977, Taf. 27 ; WALDHAUSER 1998, Tab. 10, 102.
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
POLENZ 1982, 131.
Compte tenu de la position périphérique de la sépulture dans
la nécopole, ainsi que du fait qu’elle soit la seule à y représenter la
phase LT C2. L’horizon V correspond en partie à la fin du Hilfshorizont 7 et à l’horizon 8, GEBHARD 1989, Abb. 43, 115.
125 GEBHARD 1989, 127.
126 Venceslav Kruta a daté le mobilier funéraire du début du IIe
siècle av. J.-C., KRUTA 2000, 704.
127 GEBHARD 1989, 127.
123
124
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
305
Fig. 17. Fibules mises au jour sur l’oppidum de Manching, Groupe 1 (d’après GEBHARDT 1991, Taf. 2)
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
306
A. MÁRTON
Fig. 18. Fibules mises au jour sur l’oppidum de Manching, Groupe 17 (d’après Gebhardt 1991, Taf. 25)
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Fig. 19. Le mobilier de la sépulture n° 39a de Stettlen-Deisswill (d’après REY 1999, Taf. 9)
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Fig. 20. Le mobilier de la sépulture de Dühren (d’après POLENZ 1982, Abb. 4)
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Fig. 21. 1 : Fibule du type de Mötschwil, Manching; 2 : Fibule du type de Mötschwil, Manching (d’après GEBHART 1991, Taf. 2); 4 : Fibule
du type de Mötschwil de la collection Mecklenburg (d’après DOBIAT 1982, Taf. 5.5) ; 3–5 et 7 : Fibules du type de Mötschwill appartenant
au sous-groupe morave, Mistřín (d’après MEDUNA 1980, Taf. 80.1–2), Nowa Cerekwia (d’après WOZNIAK 1992, Abb. 2. a–b), Hrazany
(d’après JANSOVA 1986, Taf. 35.25) ; 6 : Fibule en bronze, Berching – Pollanten (d’après FISCHER–RIECKHOFF -PAULI–SPINDLER 1984, Abb.
35.23, 358) ; 8 : Manching–Steinbichel, sépulture n° 8 (d’après KRÄMER 1985, Taf. 8.3) ; 9–11 : Fibules du type de Mötschwil–Dürmentingen : Berching–Pollanten (d’après FISCHER–RIECKHOFF -PAULI–SPINDLER 1984, Abb. 34.10, 357), Staré Hradisko (d’après MEDUNA 1970,
57–58, Taf. 13.3, 5) ; 12–15: Fibules du type de Mötschwil–Valle di Susa : Pravčice (d’après MEDUNA 1980, Taf. 109.1), Neuwied-Gladbach
(d’après OESTERWIND 1991, Abb. 3, 250), Valle di Susa (d’après M. GAMBIARI 1995, 80, Fig. 2.b, 86), Velem–Szentvid (d’après MISKE 1898,
N. 27) ; 16 : Wargemoulin (d’après STEAD–RIGBY 1999, Nr. 1704) ; 17–18 : Fibules du type de Gaillard, Lämmerspiel et Bruckhöbel (d’après
SCHÖNBERGER 1952, Taf. 1.1 et 13) ; 19 : Berching-Pollanten, fibule du type de Mötchwil, semi-finie (d’après FISCHER–RIECKHOFF -PAULI–
SPINDLER 1984, Abb. 37.55, 360). Les dessins ne sont pas proportionnels – Mlle. Elvíra Biri.
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Fig. 22. La typologie des fibules du type de Gemeinlebarn (d’après BOžIČ 1991, Sl. 4, 196)
Fig. 23. La fibule de Frauenberg (d’après PUHM 1997, 221, 222, N. 2, 223)
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LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
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Fig. 24. La dérivation des fibules du type de Velem–Szentvid (d’après Zachar 1974, Obr. 3, 68)
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Fig. 25. Fibule du type de Bingen-Hahnheim découverte à Dietzenbach (d’après POLENZ 1971, Abb. 49)
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LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
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Fig. 26. Les fibules mises au jour aux Arènes (d’après REIGNEAUD 1994, Pl. 12)
Fig. 27. La répartition géographique des fibules du type de Mötschwil. Légende : Petit cercle : 1 pièce, Grand cercle : plusieurs pièces,
Anneau : seul le lieu de conservation est connu, Triangle : n’a été publié que de manière incomplète, invérifiable
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Fig. 28. La répartition géographique des variantes de Mötschwil-Armbrust
Fig. 29. La répartition géographique des fibules du type de Dürmentingen
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LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
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Fig. 30. La répartition géographique des variantes de Mötschwil-Valle di Susa
Fig. 31. La répartition géographique des fibules du type de Gaillard
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Fig. 32. La répartition géographique des fibules du type de Bingen-Hahnheim
datation des pièces suisses reposait sur celle de la fibule nous incite à être prudent. Si nous acceptons
l’hypothèse selon laquelle ce type de fibule fut créé dans les environs de Berne d’où il se diffusa par la suite,
nous ne pouvons pas leur attribuer une date postérieure à celle des pièces bavaroises dont les plus anciennes
datent de la phase LT C1b. Il est difficile de déterminer la fin de l’utilisation de la fibule, la datation de la
variant dite Armbrust ne constitue pas non plus de point de repère chronologique décisif, vu que les deux
types, pendant un certain temps, furent utilisés parallèlement. Kruta date le type de la fin du IIIe siècle et du
premiers tiers du IIe siècle128.
L’utilisation de la fibule peut ainsi être datée de la transition LT C1/C2, et, du point de vue de la
chronologie absolue, on peut désigner symboliquement la période de 175 à 165129.
L’horizon de Mötschwil – de la pure fiction ?
La notion d’horizon de Mötschwil a été élaborée par John Collis130. Il a noté que des fibules du type
de Mötschwil et des types apparentés étaient présents dans le mobilier archéologique des premiers oppida
(Staré Hradisko, Pohanská, Hrazany, Stradonice, Steinsberg bei Römschild). La formation des premiers oppida
peut être datée de la phase LT C2, à l’exception de Závist qui fut créé probablement dès la fin de la phase LT
C1131. C’est-à-dire que la genèse des premiers oppida correspondrait à une phase, l’« horizon de Mötschwil »,
pouvant être datée grâce à une fibule chronologiquement bien définie.
128
129
KRUTA 2000, 742.
GEBHARD 1989, 127.
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130
131
COLLIS 1984, 74.
COLLIS 1984, 74 ; COLIN 1998, 90 ; FICHTL 2000, 31.
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317
Nous avons vu plus haut que ni la position chronologique, ni la diffusion de la fibule ne corroborent
cette hypothèse. Ces constatations remettent en cause l’existence d’un « horizon de Mötschwil », ainsi que le
rôle présumé majeur que la fibule aurait joué dans la phase LT C2.
Les fibules du type de Mötschwil nous permettent de suivre les traces d’une mode qui, lancée dans les
environs de Berne, se diffusa par l’intermédiaire des régions voisines situées plus au nord jusqu’en Transdanubie et qui atteignit la Moravie grâce à une influence rhénane. Son importance s’explique par sa présence
dans le matériel des débuts des premiers oppida, mais la nature exacte de l’influence des territores suisses sur
la formation des premiers oppida ne peut pas être déterminée avec précision. D’un point de vue hongrois, il est
important de noter qu’une influence directe des territoires suisses a été décelée à Velem-Szentvid, en Transdanubie du Nord, et à Budapest. Malheureusement, à Velem-Szentvid, les fouilles modernes n’ont pas pu
localiser l’horizon dont proviennent les fibules en question132. Il faudra attendre la publication de BudapestCorvin tér pour évaluer réellement l’importance du site133, mais cette constatation n’en souligne pas moins la
nécessité de publier les découvertes de la colline du château à Budapest134. Comme nous l’avons vu, une des
fibules les plus importantes de la phase LT D1, celle du type de Velem-Szentvid, est également due à cette
influence.
ANNEXE
Catalogue des fibules du type de Mötschwil
Nous n’avons pas tenu compte des pièces fragmentaires à l’exception de celles en provenance de sites suisses où les fibules
appartenant à cette catégorie ont pu être identifiées avec plus de certitude135.
01. Aaregg (Canton de Berne, Suisse) 3 pièces, STÄHLI 1977, Kat. 24. 5–7, Taf. 34. 5–7 (fig. 8.10–11, 13).
02. Berching–Pollanten (Bavière, Allemagne), FISCHER–RIECKHOFF -PAULI–SPINDLER 1984, 360, Abb. 35.23, 358 37. 55, 360 et
le produit semi-fini, Abb. 37.55, 360 (fig. 21.6 et le produit semi-fini: fig. 21.19).
03. Berlin-Marzahn (Allemagne), SEYER 1983, Abb. 8 – non vidi – ; MÜLLER 1985, 78; HOFMAN s.d., Abb. 20.
04. Berne et environs (Canton de Berne, Suisse), VIOLLIER 1916, Pl. 8. 290, 292, 293, 294, 295, 296, 297, 299, 301–303.
05. Bern–Bümpliz, Grab 1 (Berne, Suisse) N. 3, MÜLLER 1998, 15, Abb. 3, 14.
06. Bern–Cedernstrasse (Berne, Suisse), STÄHLI 1977, 50, Taf. 3 (fig. 2, Grab 4.1–2 ; fig. 8.1).
07. Bern–Morgenstrasse Grab 1 (Canton de Berne, Suisse), 5 pièces, STÄHLI 1977, Kat. 13, N. 1–3, 5–6, Taf. 25.1–3, 5–6 (fig. 3,
Grab 1 ; fig. 8.12, 15).
08. Bern–Morgenstrasse Grab 3 (Canton de Berne, Suisse), STÄHLI 1977, Kat. 13, N. 1, Taf. 27, N. 1 (fig. 8.14).
09. Bern–Morgenstrasse Grab 4 (Canton de Berne, Suisse), STÄHLI 1977, Taf. 27.1–2
10. Bern–Reichenbachstrasse Grab 1 (Canton de Berne, Suisse), STÄHLI 1977, Taf. 3.16, Taf. 13.1 (fig. 8.16).
11. Bern–Reichenbachstrasse Grab 3 (Canton de Berne, Suisse), STÄHLI 1977, 126–131, Taf. 3.19, 13.1 (fig. 8.19).
12. Bern–Tiefenau – „Massenfund” – (Canton de Berne, Suisse), MÜLLER 1990, 32, Tafel 1. 10, 219.
13. Bern–Tiefenauspital Grab 1 (Canton de Berne, Suisse), STÄHLI 1977, Taf. 20. 2 et 3? (fig. 7, Grab 1 ; fig. 8, 3, 25–26)
14. Bern–Tiefenauspital Grab. 2 (Canton de Berne, Suisse), 7 pièces, STÄHLI 1977, Taf. 21. 1–7 (fig. 6.1–7)
15. Brničko (M. Olomouc, Bohême), MEDUNA 1980, 114, Taf. 9.1, 225 (fig. 8.5–7).
16. Collection Mecklenburg (Allemagne), DOBIAT 1982, N. 3322.5, 40, Taf. 5.5
17. Darmstadt-Eberstadt (Allemagne), POLENZ 1971, Anm. 42, 81.
18. Dromersheim (district de Mainz-Bingen, Allemagne), STÜMPEL 1982–83, 186, Abb. 1. IV.4, 188.
19. Evolène, Les Haudrès (Canton de Wallis, Suisse), PEYER 1980, 61–62, Abb. 4.10, 68.
20. Gladbach (Lkr. Neuwied; Allemagne), POLENZ 1971, 81, Anm. 42.
21. Hrazany (Bohême), WALDHAUZER 1979, 141, Abb. 25.14, 143 ; JANSOVÁ 1986, 120, Taf. 35.25 (fig. 21.7).
22. Karlstein (Bavière, Allemagne), MENKE 1977, 224, Abb. 1.1141, 225.
23. Křenovice (M. Přerov, Bohême), FILIP 1956, Tab. LXXIII.2 ; Meduna 1980, 114, Tafel 63.1, 279.
24. Langdorf (Canton de Thurgau, Suisse), POLENZ 1982, Abb. 10.8, 73 ; KRUTA 2000, 704.
132 Pour une synthèse : GUILLAUMET 1987 ; SZABÓ–GUILLAUMET
–CSERMÉNYI 1994 ; BARRAL–GUILLAUMET–PARATTE–SZABÓ 1996 ;
GUILLAUMET–SZABÓ–CZAJLIK 1999.
133 HABLE 1998 ; HABLE 1999.
134 ZOLNAY 1984, 204, 215.
135 Des fibules très proches du type ont été découvertes à Dühren
(canton de Berne, Suisse), DÉCHELETTE 1914, fig. 535.2, 1235,
POLENZ 1982, Abb. 4. 4–5, 61 (fig. 20.4–5) et à Wargenmoulin
(Marne, France) ; MOREL 1898, Pl. 36.8 ; STEAD-RIGBY 1999, N.
1704, 60–61.
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
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25. Manching (Bavière, Allemagne), GEBHARDT 1991, Taf. 2. 23–24, 27–28, 30 (fig. 16.23–24, 27–28, 30).
26. Manching–Steinbichel (Bavière, Allemagne), Grab 1, KRÄMER 1985, 75–76, Taf. 1 (fig. 9).
27. Manching–Steinbichel (Bavière, Allemagne), Grab 8, KRÄMER 1985, 75–76, Taf. 2.
28. Manching–Steinbichel (Bavière, Allemagne), Grab 37, KRÄMER 1985, 88, Taf. 23 (fig. 10).
29. Manching–Steinbichel (Bavière, Allemagne), Grab 39, KRÄMER 1985, 88–89, Taf. 25 (fig. 11).
30. Mettmenstetten (Canton de Berne, Suisse), VIOLLIER 1916, Pl. 8. 303.
31. Močovice (Časlav, Bohême), FILIP 1956, Tab. LXIV. 5.
32. Mötschwil (Canton de Berne, Suisse), HODSON 1968, 38.
33. Münsingen–Rain (Canton de Berne, Suisse) Tomb 193, HODSON 1968, Tombe 193. 611, 38, 64, Pl. 89. 611, 163 (fig. 1).
34. Mistřín (district de Svatobořice–Mistřín, Bez. Hodonín, Bohême), MEDUNA 1980, Taf. 80.1–2 (fig. 21.3–4).
35. Nižna Myšna (Košice, Slovaquie), inedite, classification trés hypothétique, PIETA 1993, 55
36. Nitra (Slovaquie), PIETA 1993, Abb. 4.2, 7.2, 45, 48.
37. Nowa Cerekwia (pow. Glubczyce, haute Silésie, Pologne), WOZNIAK 1970, Tab. XX.3 (le pied est fragmentaire, mais vu
l’autre pièce, l’objet appartient vraisemblablement à cette catégorie) et 5 ; WOZNIAK 1992, 13, abb. 2 a–b, 11 (fig. 21.5).
38. Plaidt (district de Mayen-Koblenz, Rhénanie-Palatinat, Allemagne), JOACHIM 1969, 103, Abb. 3.1 ; VAN ENDERT 1987, 45–47,
Taf. 27.1 ; OESTERWIND 1991, 241, 245, Abb. 10–11, 258–259 (fig. 12–16, la fibule : fig. 14.1).
39. Pobedim (okr. Trenčín, Slovaquie), PIETA 1993, 56, Obr. 9.5, 50.
40. Schärloch (Canton de Berne, Suisse), STÄHLI 1977, Taf. 16.5 (fig. 8.12).
41. Staré Hradisko (M. Boskovice, Bohême), ŠIMEK 1958, Obr. 20.4, 81.
42. Stettlen-Deisswil (Canton de Berne, Suisse), REY 1999, Taf. 9, Grab 34a. 75, 139 (fig. 19.75).
43. Ülversheim (district de Mainz, Allemagne), STÜMPEL 1959, 47–50, Abb. 22, 49.
44. Velem–Szentvid (département de Vas, Hongrie), MISKE 1908, Pl. XLII. 34, XLII. 35 ; XL. 2.
45. Wolfsheim (district de Mainz-Bingen, Allemagne), POLENZ 1971, Anm. 42, 81.
46. Wylerfeld (Canton de Berne, Suisse) 2 pièces, il manque le ressort de la pièce n 2, il n’est pas exclu qu’il s’agisse d’une
variante Armbrust, STÄHLI 1977, Kat. 22, N. 1–2., Taf. 32. 1–2 (fig. 8.8, 20).
Catalogue de la variante de Mötschwil-Armbrust
47. Aaregg (Canton de Berne, Suisse) 2 pièces, STÄHLI 1977, Kat. 24.9–10, Taf. 34.9–10.
48. Bern (Canton de Berne, Suisse), Viollier 1916, Pl. 8. 291 (planche V), STÄHLI 1977, Taf. 2, 18–27.
49. Bern–Morgenstrasse Grab 1 (Canton de Berne, Suisse), 2 ou 3 pièces, STÄHLI 1977, Kat. 13, N. 7–9, Taf. 25.7,9 (fig. 3, Grab
1.7–9).
50. Bern–Tiefenauspital Grab 1 (Canton de Berne, Suisse) STÄHLI 1977, Taf. 20. 6 (fig. 7, Grab 1.6).
51. Budapest–Corvin tér (Budapest, Hongrie), HABLE 1999, 118–119, Fig. 8, 117.
52. Manching (Bavière, Allemagne), GEBHARDT 1991, Taf. 2.31 (fig. 17.31).
53. Velem–Szentvid (département de Vas, Hongrie), MISKE 1908, Pl. XLII. 32.
Catalogue de la variante de Mötschwil-Dürnmentingen
54. Berching–Pollanten (Bavière, Allemagne), FISCHER–RIECKHOFF -PAULI–SPINDLER 1984, 360, Abb. 34. 10, 357.
55. Dürmentingen (Souabe, Allemagne), Fundberichte aus Schwaben V (1928–1930), 1930, 48–49, Abb. 22, 48; BITTEL 1934,
19–20, 76, Tafel 11.6 (fig. 21.10).
56. Gemeinlebarn (KG. Gemeinlebarn, SG Traismauer, VB. St. Pölten, Autriche), Guttringer, A., KG. Gemeinlebarn, SG Traismauer, VB. St. Pölten, FÖ 33, 1994, 298, Abb. 8. 3, 310.
57. Gorišnici (Slovénie), PAHIČ 1966, Nr. 52, 309, T. 10.5.
58. Kundl (Tyrol, Autriche), LANG 1998, Taf. 5. 126, 129.
59. Manching (Bavière, Allemagne), GEBHARD 1991, Taf. 25. 380–1 ; 28. 423, 428 (fig. 18.380, 281).
60. Staré Hradisko (M. Boskovice, Bohême), MEDUNA 1970, 57–58, Taf. 13.3, 5 (fig. 21.11).
61. Nitra-Šindolka (Slovaquie), mentionné par PIETA 1993, 55 (inédit, ne peut pas être vérifié).
Catalogue de la variante de Mötschwil-Valle di Susa
62. Bern–Reichenbachstrasse Grab 10 (Canton de Berne, Suisse), STÄHLI 1977, Kat. 13, N. 7–9, Taf. 25 (fig. 5, Grab 10 ; fig.
8.22).
63. Bern–Rossfeldstrasse Grab 10/1950 (Canton de Berne, Suisse), POLENZ 1982, Abb. 3.6, 55.
64. Čačov (M. Bratislava, Slovaquie), FILIP 1956, Tab. CIV.4.
65. Frauenberg (Styrie, Autriche), PUHM 1997, 221, 222, N. 2, 223 (fig. 24).
66. Montmartin (Oise, France), BRUNEAUX–MÉNIEL 1997, N. 5, 95, Fig. 84, 95.
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004
LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
319
67. Notre-Dame-du-Pré (Haute-Savoie, France), WILLIGENS 1991, N. 44, 172, Pl. XI. 157.
68. Neuwied-Gladbach (district de Neuwied, Allemagne), POLENZ 1971, Anm. 42, 81, OESTERWIND 1991, 249–250, Abb. 3, 250
(fig. 21.13).
69. Pravèice (M. Kromeříž, Bohême), MEDUNA 1980, 114, Tafel 109.1, 325 (fig. 21.12).
70. Environs de Székesfehérvár (département de Fejér, Hongrie), HUNYADY 1942, Pl. XXII. 5 ; HUNYADY 1944, 80.
71. Valle di Susa (Piémont, Italie), Gastaldi 1876, tav. 8 ; M. GAMBIARI 1995, 80, Fig. 2.b, 86 (fig. 21.14).
72. Velem–Szentvid (département de Vas, Hongrie), MISKE 1898, N. 27 ; MISKE 1908, Pl. XLII. 29, XL. 8.
Catalogue des fibules du type de Bingen-Hahnheim
73. Les Arènes (Dép. de l’Indre, France), REIGNEAULD 1994, 43, Planche 12.1,3–4, 45; LEVROUX 1994, 22. R 110. 564AJ1222,
32. V 44. 556BH056; Colin 1998, 156. (fig. 26).
74. Armsheim (district de Worms-Alzey, Allemagne), POLENZ 1971, 41.
75. Bingen (Allemagne), POLENZ 1971, Anm. 45, 81.
76. Dietzenbach (district d’Offenbach a. M., Allemagne), POLENZ 1971, Grab 16, 35, Abb. 49.2, 106, Abb. 59.11 (fig. 25).
77. Gau–Odernheim (district de Mainz, Allemagne), STÜMPEL 1959, 51, Abb. 6.7 ; sur le bracelet en verre : Gebhard 1989, 277–
278.
78. Hahnheim (Allemagne), POLENZ 1971, Anm. 45, 81.
79. Velem–Szentvid (département de Vas, Hongrie), MISKE 1908, Pl. XL. 7, 10, 11, XLII, 18, 30, 39.
Catalogue des fibules du type de Gaillard
80. Bruchköbel (Allemagne), SCHÖNBERGER 1952, 111, Taf. 1.15 (fig. 21.18).
81. Gaillard (Haute-Savoie, France), BOCQUET 1991, 108, Fig. 3.17, 99 ; Willigens 1991, 167, Pl. XXVI.87, 222, Remarque : les
circonstances de la découverte sont inconnues. Willigens 1991, 167, contrairement à BOCQUET 1991, 108, mais c’est ici que
la datation est fiable, contrairement à WILLIGENS 1991, qui la considère comme une pseudo-fibule LT II.
82. Lämmerspiel (Allemagne), SCHÖNBERGER 1952, N. 2, 125, Taf. 1.1 (fig. 21.17).
83. Lindenfeld (Canton de Berne, Suisse), STÄHLI 1977, Taf. 31.4.
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Alpes à l’âge du Fer. Actes du Xe colloque sur l’âge du Fer tenue à Yenne-Chambéry. Paris
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FICHTL 2000
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GASTALDI 1876
GEBHARD 1989
GEBHARD 1991
GUILLAUMET 1987
GUILLAUMET–SZABÓ–CZAJLIK 1999
GUSTIN 1984
HABLE 1998
HABLE 1999
HODSON 1968
HOFMAN s. d.
HUNYADY 1942
HUNYADY 1944
JANSOVÁ 1986
JOACHIM 1969
KIMMIG 1956
KRÄMER 1985
KRUTA 2000
LANG 1998
LEJARS 1994
LEVROUX 1994
MAJNARIĆ-PANDžIC 1970
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PAHIČ 1966
PAULIK 1957
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=
PAULIK 1976
PEYER 1980
PIETA 1982
PIETA 1993
=
=
=
=
POLENZ 1971
=
POLENZ 1982
=
PUHM 1997
=
REIGNEAUD 1994
=
REY 1999
SCHÖNBERGER 1952
SCHÖNFELDER 2000
=
=
=
SEYER 1982
=
ŠIMEK 1958
STÄHLI 1977
=
=
STEAD–RIGBY 1999
=
STÖCKLI 1974
=
STÜMPEL 1959
STÜMPEL 1982–83
=
=
SZABÓ–GUILLAUMET–CSERMÉNYI 1994
=
TODOROVIĆ 1968
TOUREAU 1988–1989
=
=
VAN ENDERT
=
1987
VIOLLIER 1916
WALDHAUSER 1979
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=
WALDHAUSER 1998
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WILLIGENS 1991
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LA FIBULE DU TYPE DE MÖTSCHWIL
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Je voudrais remercier M. Miklós Szabó pour son aide et ses conseilles sans lesquells mon travaille n’orait pas pu abutire.
Voir STÄHLI 1977, 83-91 et l’historique de la recherche.
HODSON 1968, 38.
VIOLLIER 1916, Pl. 8.
JOACHIM 1969, 103. Il identifie au type les pièces de Bettingen qui en représent un autre. KIMMIG 1956, Taf. 25 A. 1-2.
MEDUNA 1970, 57-58, j. 71, 58 ; à ce sujet voir aussi la publication importante de Em. Šimek : ŠIMEK 1958, Obr. 20, 81.
« …langen und niedrigen Fibeln vom Mittellatèneschema, deren Fuß durch eine große profilierte Klammer mit den Kopf hin werstärkten Bügel verbunden ist. », MEDUNA 1970, 57.
Ainsi, parmi les fibules découvertes sur le site, seule la Taf. 13.3 – et éventuellement la Taf. 13.5 – correspond au type de Mötschwil selon des critères formels, alors que la Taf. 15.4 semble appartenir à un autre type. Cependant, les pièces citées étant en fer, elles ne peuvent
pas être considérées comme des fibules du type de Mötschwil au sens propre du terme, mais comme des fibules du type de Dürmentingen (voir plus bas dans le texte).
Ainsi, parmi les fibules découvertes sur le site, seule la Taf. 13.3 – et éventuellement la Taf. 13.5 – correspond au type de Mötschwil selon des critères formels, alors que la Taf. 15.4 semble appartenir à un autre type. Cependant, les pièces citées étant en fer, elles ne peuvent
pas être considérées comme des fibules du type de Mötschwil au sens propre du terme, mais comme des fibules du type de Dürmentingen (voir plus bas dans le texte).
Á 1970, 569-.
« …Mittellatènefibel mit niederem Bügel, der Richtung zum Kopf erweitert ist. Der Fuß ist ungegliedert oder mit kleinen Knötchen verziert und ist mit dem Bügel durch eine breite Klammer verbunden, die häufig an den Seiten mit plastischen Rippen versehen ist. Die
Windung hat 2 + 2 Spiralrollen, die Schne ist immer äußere. » ² ©Á 1970, 569.
STÄHLI 1977, 83-87.
En ce qui concerne le matériel archéologique des environs de Berne, voir aussi : MÜLLER 1990, 34, Taf. 1.10, 219. Sa définition sera examinée plus bas dans le texte.
MEDUNA 1980, 114. Ne tenant pas compte de la publication des découvertes des environs de Berne, Stähli 1977, il classe l’objet découvert à Miroslavské Knínice (M. Znojmo, Bohême) parmi les fibules du type de Mötschwil, alors que le pied de ce dernier n’est pas
décoré, MEDUNA 1980, 114, Tafel 78.2, 294.
« Bronzene, selten eiserne Fibel mit niederem, in Richtung zur Spiralrolle verdicktem Bügel, an welchem mit einer Klammer der dünne Fuß, manchmal mit Andeutung einer knottenartigen Verdickung, befestig ist. Sie weist grundsätzlich einer äußere Sehne auf » PIETA
1982, 20.
PIETA 1982, Taf. I. 1-7, 143, dont seule la pièce fragmentaire de Liptovská Cielnica-Starhrad pourrait être classée sous certaines réserves dans la sous-catégorie est-morave.
Compte tenu de l’absence du décor constitué de bosses sur la liaison arc-pied et/ou du décor globulaire sur le pied, ou à cause de différences au niveau des proportions, les fibules suivantes sont à ranger dans une autre catégorie : PAULIK 1957, Abb. 323.11 ; CZERSKA
1963, Abb. 6. f, i, 305 ; WOZNIAK 1970, 92 ; TODOROVIC 1968, Sl. 22.3 ; 0 3 1970, Taf. IV. 7 10, VI. 2, LI. 11 ; PAULIK $EE /D GkFRXYHUWH GH ²D³RY GRLW être considérée comme une variante. La pièce de Pobedim (voir plus bas dans le texte)
n’avait pas encore été publiée.
MÜLLER 1985, 78.
KRÄMER 1985, 29.
TOUREAU 1988-1989, 13.
« langgestreckte Bronzefibeln vom Mittellatèneschema mit unterer Sehne, vierschleifiger Spiralkonstruktion und knottenverzierten Fuß und Bügel », OESTERWIND 1991, 249.
GEBHARD 1991, 7-8, Taf. 2.22-35.
GEBHARD 1991, Taf. 2.22, 31 ; la pièce Taf. 2.35, fragmentaire, est peut-être aussi une variante « Armbrust ».
GEBHARD 1991, Taf. 2. 25-26, 29, 32-35.
GEBHARD 1991, Taf. 25. 380, 391, Taf. 26. 392, Taf. 28. 423, 428.
Gebhard 1991, 17.
PIETA 1993, 55-56.
REIGNEAUD 1994, 43, Planche 12, 45.
COLIN 1998, 90-91.
COLIN 1998, 156.
HODSON 1968, 38 ; STÄHLI 1977, 83.
C’est ce qui permet de les distinguer des dérivées don’t le pied est orné de 3 à 4 éléments globulaires éparpillés.
Voir en annexe la liste des sites.
PEYER 1980, 62.
FISCHER – RIECKHOFF-PAULI – SPINDLER 1984, 360, Abb. 37.55, 360.
GEBHARDT 1991, Taf. 2, 30.
Stettlen-Deisswil ; Wylerfeld N. 2 (fig. 8/8) ; Bern-Morgenstrasse, Grab 1 N. 5 (fig. 3, Grab 1.2-3, 5-6 ; fig. 8.15, 18, 25, 26) ; Bern-Tiefenauspital, Grab 1 (fig. 8.21) ; Bern-Tiefenauspital, Grab 2 N. 4, 6 (fig. 6.4, 6 ; fig. 8.17).
Bern-Morgenstrasse, Grab 3, N. 1 (fig. 2, Grab 3.1 ; fig. 8.14).
Berne, Viollier 1916, Pl. 8. 301; Aaregg N. 6 (fig 8.11).
Berne, Viollier 1916, Pl. 8. 296, 302 ; Bern-Tiefenau « Massenfund » ; Evolène ; Schärloch (fig. 8.12).
Münsingen, Tomb 193 (fig. 1/611) ; Mettmenstetten, Viollier 1916, Pl. 8. 303 ; Bern-Tiefenauspital, Grab 2 N. 5 (fig. 6.5 ; fig. 8.7) ; Bern-Morgenstrasse, Grab 4.
Aaregg N. 5, N. 7 (fig. 8.10, 13) ; Bern-Tiefenauspital, Grab 2 N. 7 (fig. 6.7 ; fig. 8.9).
Bern-Cedernstrasse Grab. 4, N. 1-2 (fig. 2, Grab 4. 1-2 ; fig. 8.1) : on y retrouve la composition originelle avec les triangles antithétiques accompagnés d’un motif gravé.
Bern-Tiefenauspital, Grab 2 N. 1-3 (fig. 6.1-3 ; fig. 8.3, 6, 9).
Aaregg (fig. 8/11 ; Morgenstrasse, Grab 1 (fig. 8.25).
Tiefenauspital Grab 2 (fig. 8.17).
Bern – Tiefenauspital Grab 1 (fig. 8.23) ; Bern - Tiefenauspital Grab 2 (fig. 8.3,7,9) ; Bern - Morgenstrasse Grab 1 (fig. 8.15, 18, 26).
Bern-Cedernstrasse Grab 4 (fig. 8.1) ; Aaregg (fig. 8.10) ; Bern-Reichenbachstrasse Grab 3 (fig. 8.19) ; Bern-Tiefenauspital Grab 1 (fig. 8.21) ; Wylerfeld (fig. 8.8, 20) ; Bern – Morgenstrasse Grab 4.
Bern-Tiefenauspital Grab 2 (fig. 8.5) ; Bern-Reichenbachstrasse Grab 1 (fig. 8.16) et Bern – Tiefenau « Massenfund ».
STÄHLI 1977, 152.
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WOZNIAK 1992, Abb. 1, 10.
WOZNIAK 1970, 264.
La fibule a été découverte dans des sépultures féminines : Manching-Steinbichel Grab 1, 37, 39 (fig. 9-11), Münsingen Tomb 193 (fig. 1), Bern-Tiefenauspital, Frauengrab 3 et Grab 2; Bern-Morgenstrasse Grab 3 (fig. 2, Grab 3.1 ; fig. 8.14), mais la pièce de Plaidt,
compte tenu des armes déposées dans la tombe, devait appartenir à un homme, cependant le contexte archéologique n’a pas été relevé d’une manière suffisamment nette (VAN ENDERT 1987) (fig. 12-16), c’est pourquoi elle est citée par Ludwig Berger parmi les mobiliers
funéraires féminins, BERGER 1974, 63.
La fibule a été découverte dans des sépultures masculines : Bern-Reichenbachstrasse, Grab 3, Stähli 1977, 84 (fig. 4, Grab 3) ; Stettlen-Deisswil Grab. 34a, REY 1999, 144.
Manching-Steinbichel Grab 8.
STÄHLI 1977, 84, 87, Taf. 2. 18-27.
C’est ce qui les distingue des dérivées don’t le pied est ornée de 3 à 4 éléments globulaires éparpillés.
Voir annexe.
HABLE 1999, 118.
Bern-Morgenstrasse (canton de Berne) Grab 1, STÄHLI 1977, Taf. 25 (fig. 3, Grab 1) ; Muri – Mettlengut (canton de Berne) Grab 2; Mötschwil (canton de Berne) Grab 2, 3, 4, 5; Worb – Richtigen (canton de Berne) Grab 9, STÄHLI 1977, 87.
Gebhard 17. Il s’agit de pièces qu’on peut ranger sous le type en question, GEBHARD 1991, 18, Abb. 6.19.
M. GAMBARI 1995, Fig. 2.b, 86.
La forme et le décor de d’une fibule trouvée à Ziherlova Ploš³DG 3WXj- (fig. 22.1) présentent de telles analogies qu’il est probable que les deux pièces furent exécutés par le même atelier ou des ateliers étroitement liés. Cependant, son état fragmentaire ne permet pas de la
classer sans ambiguïté parmi les fibules de Mötschwil. % © 1993, 196, Sl. 4.1, 196 (classé parmi les fibules de Mötschwil).
ZACHAR 1972, Tab. X.1, 86.
MISKE 1898, N. 27 ; Miske Pl. XL.8.
PUHM 1997, 222, N.2, 223.
1991, 196-197, 203, Sl. 4, 196 (fig. 22).
Ce type peut être daté de la phase LT C2-D. % © 1991, 197, 203.
ZACHAR 1974, Obr. 3, 68, mais en ce qui concerne l’évolution typologique, il faut intervertir l’ordre de « a » et « b » (fig. 23).
La pièce des Arènes, ornée de larges motifs moulés, reflète aussi une évolution analogue. REIGNEAUD 1994, Pl. 12.2, 45 (fig. 26).
KRÄMER 1985, 123, Taf. 61.13.
OESTERWIND 1991, 249 ; Philippo M. Gambiari l’identifie au type de Mötschwil, et cite l’analogie de la fibule de la sépulture n° 193 de la nécropole de Münsingen : voir Gambiari 1995, j. 20, 80, et la date de la fin de LT B2 ou du début de C1, M. GAMBIARI 1995, 80 ;
selon des critères formels, la fibule doit dater plutôt de la phase LT C2.
Voir plus bas dans le texte.
POLENZ 1971, 35 ; Une fibule proche de cette type, mais plus elongée et en fere, Dobova Tombe 19, GUSTIN 1984, 331, Abb. 21. 1-2.
C’est à dire que les pièces des sépultures Grab 28 de Gleina (district de Nebra, Bez. Halle) et Grab 40, 44 de Trajuhn (district de Wittenberg, Bez. Halle) n’auraient pas dû être classées dans cette catégorie, étant donné qu’elles ne présentent pas de rainures, MÜLLER
1985, 78, Taf. 50.6, 84.17, 85.4. Elles peuvent être considérées à la rigueur comme des dérivées du type datant de la phase LT D1.
Le bracelet en verre de la sépulture de Gau-Odernheim est atypique, la fibule présente le schéma caractéristque de LTC, tandis que les céramiques sont de type LTD1, Miron, Abb. 5. 163, ainsi, la sépulture semble dater du début de LT C2/D1-D1. Le contexte
archéologique est le même que celui de la petite fibule de Nauheim, POLENZ 1971, 35, 441-42. Ce type de fibule a été daté, de manière injustifiée, de la transition LT C2-D1 par TOUREAU 1988-1989, 13.
POLENZ 1971, 42.
Voir l’annexe.
Sites : Bruckhöbel (Allemagne) ; Schönberger 1952, 111, Taf. 1.15; Gaillard (France, Haute-Savoie), BOCQUET 1991, 108, Fig. 3.17, 99 ; WILLIGENS 1991, 167, Pl. XXVI.87, 222. Remarque : les circonstances de la découverte : inconnues, WILLIGENS 1991, 167,
contrairement à BOCQUET 1991, 108, mais la datation est correcte, contrairement à WILLIGENS 1991 qui la considère comme une pseudo-fibule LT II; Lämmerspiel (Allemagne), SCHÖNBERGER 1952, N. 2, 125, Taf. 1.1.
VAN ENDERT 1987, Taf. 25.
SCHÖNFELDER 2000, 196-198.
SCHÖNFELDER 2000, 273-277.
VAN ENDERT 1987, Taf. 27.6.
BRUNAUX-RAPIN 1988, .80-81, Fig. 39, 78.
VAN ENDERT 1987, Taf. 28.7-8.
LEJARS 1994, 30, 36-37, 57.
VAN ENDERT 1987, Taf. 28.1-6.
STÄHLI 1977, Taf. 13.
STÄHLI 1977, Taf. 13 ; BRUNAUX-RAPIN 1988, 80-81.
STÄHLI 1977, Taf. 13 ; BRUNAUX-RAPIN 1988, Fig. 66, 132, 133.
KRÄMER 1985, Taf. 1.4.
KRÄMER 1985, Taf. 25.9 et 12.
KRÄMER 1985, Taf. 23.8.
KRÄMER 1985, 27.
POLENZ 1982, Abb. 10.11, 73.
GEBHARD 1989, Reihe 27, Form 20.
GEBHARD 1989, Reihe 27, Form 20.
GEBHARD 1989, Abb. 52.5.
GEBHARD 1989, 62.
GEBHARD 1989, 61.
CHALLET 1992, Nr. 4.b.7, 85, Fig. 41, 88 ; GEBHARD 1989, Reihe 14, Form 24.
CHALLET 1992, Nr. 4.b.5, 85, Fig. 39, 86.
GEBHARD 1989, Reihe 27, Form 20 et Reihe 31, Form 51.
GEBHARD 1989, 50-55.
POLENZ 1982, Abb. 10.12, 73, 74.
GEBHARD 1989, 54.
KRÄMER 1985, Taf. 1.6.
Manching-Steinbichel Grab 18, avec un bracelet en verre LT C1b, KRÄMER 1985, Taf. 9.4, pour la datation du le bracelet en verre, Taf. 9.3, Gebhard 1989, type Abb. 50.7 ; Grab 12, LT C2, avec un bracelet en verre, KRÄMER 1985, Taf. 5.2, pour la datation du
bracelet en verre, Taf. 5.6, Gebhard 1989, Abb. 52.5, 132 ; Grab 39, avec un bracelet en verre LT C2, KRÄMER 1985, Taf. 25.7, pour les bracelets en verre : KRÄMER 1985, Taf. 25. 13-15, pour la datation : GEBHARD 1989, Abb. 51.4, 131, Abb. 52.5, 132.
CHALLET 1992, Nr. 4.b.7, 85, Fig. 41, 88.
CHALLET 1992, Nr. 4.b.5, 85, Fig. 39, 86.
CHALLET 1992, 106-107.
Cette fibule a été découverte dans l’horizon V de la nécropole de Münsingen, HODSON 1968, T.190, 162.
KRÄMER 1985, Taf.23.3 3-4.
KRÄMER 1985, Taf. 25.2-6a-b.
REY 1999, Taf. 9. 34.a, 76-79.
GEBHARD 1989, 112.
WALDHAUSER 1998, Nr. 37, 115.
WALDHAUSER 1998, Tab. 10, 102.
STÄHLI 1977, Taf. 27 ; WALDHAUSER 1998, Tab. 10, 102.
POLENZ 1982, 131.
Compte tenu de la position périphérique de la sépulture dans la nécopole, ainsi que du fait qu’elle soit la seule à y représenter la phase LT C2. L’horizon V correspond en partie à la fin du Hilfshorizont 7 et à l’horizon 8, GEBHARD 1989, Abb. 43, 115.
GEBHARD 1989, 127.
Venceslav Kruta a daté le mobilier funéraire du début du IIe siècle av. J.-C. KRUTA 2000, 704.
GEBHARD 1989, 127.
KRUTA 2000, 742.
GEBHARD 1989, 127.
COLLIS 1984, 74.
COLLIS 1984, 74 ; COLIN 1998, 90 ; FICHTL 2000, 31.
Pour une synthèse : GUILLAUMET 1987 ; SZABÓ – GUILLAUMET - CSERMÉNYI 1994 ; BARRAL –GUILLAUMET - PARATTE-SZABÓ 1996 ; GUILLAUMET – SZABÓ - CZAJLIK 1999.
HABLE 1998 ; HABLE 1999.
ZOLNAY 1984, 204, 215.
Des fibules très proches du type ont été découvertes à Dühren (canton de Berne, Suisse), DECHELETTE 1914, fig. 535.2, 1235, POLENZ 1982, Abb. 4. 4-5, 61 (fig. 20.4-5) et à Wargenmoulin (Marne, France) ; MORELL 1898, Pl. 36.8 ; STEAD-RIGBY 1999, N. 1704, 6061.
Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hung. 55, 2004